Le projet de loi anti-gaspillage et économie circulaire fait débat actuellement au parlement. Le texte prévoit de renforcer le principe de la responsabilité élargie des producteurs (REP). Concrètement, le projet de loi prévoit l'extension de trois filières et la création de sept nouvelles. Si le texte est validé par le parlement, ces filières s'ajouteront aux 14 existantes (ou dont la création avait déjà été actée précédemment). Par exemple, quatre nouvelles filières REP viseront, à partir de 2021, les jouets, les articles de sport et de loisir, les articles de bricolage et de jardin, ainsi que les cigarettes à filtre en plastique. Une cinquième filière visera les lingettes pré-imbibées pour usages corporels ou domestiques.
Ces nouvelles filières doivent faciliter la collecte et le recyclage de ces déchets mais surtout la prise en charge des coûts de traitement par les fabricants. Les filière REP actuelle ont fait leur preuve, le ministère de la Transition écologique souhaite donc élargir le dispositif.
Au passage, le projet de loi prévoit de revoir les contours des REP, de préciser la gouvernance des éco-organismes. Pour le meilleur ? Pour répondre à cette question, Florence Roussel a profité de la Journée Technique Nationale de la Fédération professionnelle des entreprises du recyclage (Federec) qui s'est tenue le 19 septembre dernier pour débattre avec Bertrand Bohain, délégué général du Cercle national du recyclage (CNR) et Manuel Burnand, directeur général de la Fédération professionnelle des entreprises du recyclage (Federec).